Black Butler : Slightly Chipped Full Moon
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 Black Butler : Slightly Chipped Full Moon
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A world who need saving (RP LIBRE)
Black Lotus
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MessageSujet: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptyVen 7 Oct - 4:29


Une autre journée qui débute. En ouvrant les yeux, allongée dans mon lit, j’avais un sentiment de solitude. Personne n’était à la maison, sauf peut-être Brenda qui venait tirer les rideaux dans ma chambre. Elle était aimable, je l’aimais bien.

Bonjour mademoiselle, avez-vous bien dormi ?
Bonjour, oui très bien.” je prends mes aises dans mon lit en m'asseyant. “Et vous ?
Très bien également, merci.” elle posait son regard vers moi. “Votre petit déjeuner est servi dans la salle à manger. Je vous laisse vous changer.
Tout le monde est vraiment parti ?
Oui, mademoiselle.

J’hochais doucement la tête tandis qu’elle quittait ma chambre. Je lâchais un soupir. Je sortais du lit, tirant mes draps pour replacer mon lit comme il se devait. Je m’approchais de ma coiffeuse, je brossais mes cheveux et les attachais, une petite queue de cheval. J’enfilais des vêtements confortables, loin d’être une robe. J’étais loin d’être comme les jeunes filles de mon âge, qui devaient bientôt se marier. Le mariage… Un sujet très délicat avec ma famille. Mon frère avait une fiancée, elle était jolie, mais elle avait tout un caractère. Une vraie peste, fille pourrie gâtée. Elle ne m’aimait pas, mais c’était réciproque.

Une fois habillée, je me dirigeais vers la salle à manger où mon petit déjeuner se situait. Je mangeais tout en jetant un coup d'œil au journal local, The Fall, écrit par un certain Sylas Merryn. Londres était toujours agitée, de plus en plus. Des meurtres, des attaques animales dans la forêt ainsi que dans les rues de notre chère et tendre ville. Il se pouvait que je m’étais rendue sur les états des lieux quelques jours plus tard et… À certains endroits, il restait des fragments, des souvenirs ainsi que les victimes. J’ignorais quoi faire avec tout ce savoir, mais je faisais en sorte qu’ils aillent vers de l’autre côté. Il y avait trop d'âmes vagabondes.

Je posais le journal pour terminer mon petit déjeuner. Je remercie Brenda et j’annonçais que j’allais prendre l’air pour la journée, que j’allais revenir avant le reste de la famille. Elle était contre, mais jamais elle ne mettait les bâtons dans les roues. J’enfilais mon manteau vert qui faisait ressortir mes yeux. En fermant la porte d’entrée, je me changeais en mon animal fétiche, soit en chat roux. Je lâchais un miaulement et je m’éloignais de chez moi. Je me rendais en ville et je me trouvais dans un endroit où je pouvais me prélasser en toute tranquillité.

J’ouvrais un œil, quelque chose clochait. Je voyais que quelqu’un me regardait longuement. Je bougeais ma petite oreille féline avant de m’étirer, je descendais où que j’étais allongée avant de me retransformer sous ma forme humaine, tout en faisant attention et m’assurer que j’étais bel et bien seule, que personne ne m'avait vu. Je glissais mes mains dans les poches de mon manteau. Je m'éloigne, pour me rendre autre part. Je connaissais les rues de Londres, à défaut de m’y aventurer à multiples reprises. Échappez chez moi. Le besoin de respirer. Comment pouvais-je me sentir bien ? Je marchais le long du fleuve. Je voulais rester aussi tard que possible, mais il faisait encore jour et tôt. Je n’avais pas d’amis avec qui traîner, car mon passe-temps était d’aider les morts à comprendre le pourquoi ils étaient morts. Ce n’était pas une tâche aisée. Ça m'épuise parfois. Je détiens quelques éléments supplémentaires, qui pourraient potentiellement aider aux enquêtes, mais ça pourrait me nuire ainsi que ma famille. Je pensais faire une différence dans le monde, mais pas du tout. Je m’arrêtais soudainement, je me tournais légèrement vers la Tamise, donnant l’impression que j’attendais quelqu’un alors que ce n’était forcément pas le cas. Il y avait des jours où je voulais partager tout ce que je savais, mais j’ignorais à qui me confier… Je poussais un long soupir, je songeais à cet homme que j’ai échoué à aider. On faisait tous des erreurs, mais celle-ci m'affecte encore autant.
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Zeph
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptyDim 23 Oct - 15:19


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SYLAS MERRYN
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"Monsieur Merryn."

Une main sur son épaule et l'appellation de son nom le tira de son sommeil. Il n’avait pas dormi très longtemps. Juste quelques heures, et pourtant ce fut si difficile pour lui de reprendre connaissance. La raideur du fauteuil sur lequel il s’était assoupi lui rappela à quel point son corps n’était pas fait pour rester si longtemps immobile dans une telle position. Des courbatures revinrent lui parcourir le corps, alors que système nerveux s'éveillait peu à peu. Son regard embué se posa sur le médecin.

"Monsieur Merryn, l’état de votre femme est pour l’instant stable. Vous devriez rentrer chez vous."

Il se frotta un instant les yeux par réflexe, avant de détourner ses yeux pour regarder le lit devant lui. Sa femme dormait. Paisiblement. Elle n’avait jamais été aussi calme que maintenant. Mais il savait pertinemment pourquoi : elle avait été droguée aux médicaments. C’était la seule chose qui fonctionnait encore. Le reste, rien ne marchait pour la soulager. Et il était complètement dépassé par cela. Il avait toujours refusé les traitements, refusé de la mettre en hôpital pour des soins. La laisser seule. Elle avait seulement besoin de repos… seulement besoin de retrouver ce qu’elle avait perdu. Comme lui.

"Quand pourra-t-elle sortir ?
- Je dirais dans trois jours, sauf si elle refait une crise psychotique."

Merryn se redressa sur son fauteuil, avant de secouer la tête. Machinalement il chercha son manteau du regard, avant de se rendre compte qu’il s’était endormi avec sur ses épaules. Et avant un dernier coup d'œil à son épouse, il se leva.

"Deux jours. Et elle rentre à la maison."

L’ultimatum était lancé. Le médecin qui d’abord réticent ne put qu'accepter : il connaissait assez le dossier et le couple pour savoir qu’il était déjà extraordinaire de leur présence à l'hôpital. Il y a un an, Merryn avait menacé quiconque voulait lui retirer sa femme pour l’interner en centre spécialisé. Leur venue la veille était exceptionnelle : l'état de madame s'était soudainement aggravé. Au point qu'il n'ait pas le choix que de demander à des professionnels, plutôt qu'à l'infirmière à domicile qu'il employait.
Alors qu'il sortait, sur le parvis de l'hôpital, il tira sa pipe de sa poche, ainsi que sa boîte à tabac. Il observait de son regard sombre les passants de la rue. Retrouvant ses esprits sur les évènements de la veille, il ne s'y attarda pas. La seule chose qui occupait son esprit depuis des semaines, c'était les meurtres qui sévissaient dans les rues de Londres.
Des tueurs. Tuant, massacrant, en toute impunité. Combien y avait-il ? Qui parmi ses passants devant lui étaient l'un d'eux ? Il les dévisageait tous. Il était d'une humeur massacrante. Le peu de sommeil qu'il avait eu ne l'avait pas aidé à se reposer. Mais de toute manière, il n'en avait pas le luxe. Après qu'il eut tiré une bouffée sur sa pipe pour l'allumer avec son allumette, il se mit en route pour vagabonder dans les rues de Londres. Il devait rejoindre son logis, pour aller chercher son chien Mina et lui faire une balade matinale. La pauvre était restée seule toute la nuit.
Il décida de longer les quais de la Tamise pour gagner du temps sur son trajet. En passant par le fleuve, et le regardant, il ne pouvait s'empêcher de penser ... combien de cadavres avait été balancé dedans. Combien avait perdu la vie sur ces quais. Combien d'assassin s'était caché en contrebas quand l'eau se retirait sur les abords. Pour quand serait la prochaine victime.

Il se stoppa à un endroit, regardant l'autre rive. Perplexe. Et si sa propre fille avait été jeté dans ce même fleuve. A ce même endroit. Et si elle était morte. Et si il pourchassait un fantôme depuis longtemps perdu. Il se refusait à s'apitoyer. Il se refusait à autant de désespoir. Il fallait continuer à enquêter. Continuer à chercher.  

Au nom de toutes ces victimes. Au nom de tous ceux qui souffraient. Au nom de la vérité.

Il essaya de se remémorer la dernière affaire. Les bêtes de la forêt, les frères tués dans la ruelle. Le chien de la reine et cet américain venu pour enquêter. Il y avait des choses qui lui échappait encore. Il lui fallait récolter des informations. Interroger des témoins. Il devait forcément y avoir quelqu'un qui savait. Il fallait qu'il obtienne des informations sur ceux qui avait été interrogé par la Scotland Yard.
C'est en se tournant pour reprendre sa route, qu'il se rendit compte que quelqu'un non loin de lui regardait aussi la tamise. Une jeune fille, seule, sans personne pour l'accompagner. D'habitude il ne croisait pas de jeune personne dans ce quartier. Ce n'était pas mal fréquenté, mais mais ce n'était pas non plus très sécurisé. Il ne pouvait s'empêcher de faire le parallèle avec sa fille. Elle était plus jeune que celle qu'il avait en face de lui, mais... elle avait été enlevé en pleine rue, à ses côtés.
Plus personne n'était en sécurité nulle part. Et c'était pour mettre cela en lumière qu'il se battait. Des meurtriers rôdaient. Et aucune patrouille ne circulait ici.

Il la fixait dans sa réflexion, ne se rendant pas compte à quel point il la dévisageait en réalité. Cela lui arrivait souvent, comme s'il avait une distance sur l'observation de toute chose, comme s'il était omniscient. Ce qui n'était pas le cas de toute évidence.

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Black Lotus
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptyDim 23 Oct - 22:07


Je fus tirée de mes pensées, l’impression que quelqu’un m’observait. Je tournais lentement mon visage vers cet homme. Au premier abord, il semblait fatigué, car il tirait une sale gueule. Quelque chose le tiraillait, le rongeait de l’intérieur. C’était quelqu’un de vivant, mais j’avais peur d’offrir mon aide au risque de faire une erreur, erreur que j’éviterais de recommencer. Je soufflais doucement, tournant légèrement mon corps vers cet individu qui était un peu plus loin que moi.

Monsieur ? Puis-je vous aider ?

En y songeant, il était vrai que j’étais seule et non accompagnée. Il y avait des endroits où ce n’était pas sûr à Londres. Contrairement aux autres, j’avais des capacités, bon, même si je ne pouvais pas les utiliser en face des personnes… Ce n’était pas pratique, je savais que père le faisait à son boulot ainsi que mon frérot. Mère c’était différent. Je m’approchais doucement de lui, je sentais que je pouvais lui faire confiance. Son âme était bonne.

Je glissais à nouveau mes mains dans les poches de mon manteau, évitant de le toucher. Il y a des moments où je pouvais voir apercevoir quelques bribes de leur songe et pensées sans le vouloir, rien qu’en les touchant. Ça venait comme ça. Je n’avais pas le contrôle là-dessus. Je savais que je pouvais faire plus, au risque que ça m’emporte… Une fois près de lui, je fronçais les sourcils.

Pourquoi ai-je l’impression de vous connaître ?

Petit temps de réflexion. Où le connaissais-je ? Il ne venait pas à la boutique de mère, ça c’est certain. Mais où ? Oh mais oui ! Mes yeux s'éclairaient, le sourire se glissait sur mes lèvres, presque excitée.  

Êtes-vous Sylas Merryn ?” demandai-je aussitôt sans le laisser me répondre. “C’est un honneur de vous rencontrer en personne. Chaque jour, je lis The Fall accompagné de mon petit déjeuner. J’adore la manière dont vous écrivez, bon, même si les sujets ne sont pas joyeux à proprement parler, juste que j’aime votre vision des choses.

Ma famille ne comprenaient pas comment je faisais pour lire ce journal, mais il était intéressant. J’étais l’une des lectrices les plus fidèles. Chaque jour on me le procure afin que je reste à l’affût. Il y avait tant de choses que je voulais lui dire. Mes théories, les visions des personnes mortes… Je ne pouvais pas… Personne ne devait savoir pour mon don, ni celui de ma famille, si les gens commencent à apprendre que nous étions des sorciers, tout pourrait mal tourner.  

Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous importuner ainsi…

Je m’étais emportée bien trop rapidement, pour mon propre bien. Ça se voyait qu’il n’allait pas bien. Je ne pouvais rien faire de plus. Ça serait beaucoup plus simple s’il savait tout sur ce sujet…

Vous avez probablement autre chose à faire en cette journée bercée par le soleil et le froid…

Mon regard plongeait dans le sien, le détaillant sans toutefois le dévisager.

Les temps sont durs. Il y a des événements qui dépassent notre entendement, que l’on voudrait comprendre. Mais… Parfois c’est mieux ainsi, que l’on reste dans l’ignorance, car la vérité peut être difficile à accepter ou même à comprendre.” Je baissais le regard. “Les gens préfèrent effleurer le problème ou même l’ignorer, ils le choisissent, mais ils ont tort de le faire. Contrairement à vous, vous vous voulez comprendre… Avoir des réponses… Mais accepteriez-vous cette vérité ? Elle vous hantera vos nuits, sauf si vous choisissez d’embrasser cette réalité.

Bien évidemment, je me laissais emporter par mes paroles, bien trop rapide pour que je puisse m’arrêter. Ce charabia. Il était sur la bonne piste, mais il ne cherchait pas plus loin. Il y avait des squelettes dans le placard. Il ne connaissait pas toute la vérité. Comme ces enfants à l'hôpital atteint d’une maladie incurable. Ils étaient libres de ce maux. Ils étaient mieux là où ils étaient. Ils avaient accusé à tort l’ange qui les a écoutés et mis un terme à leur souffrance. Sans parler de ce médecin en chef qui a distortionné l’histoire… Ils ne faisaient rien. Ils laissaient ces enfants souffrir.  Je clignais des yeux, détournant mon regard comme si je revenais à la réalité.

"Pardonnez-moi, je ne voulais pas…” je me reculais d’un pas. “C’est sorti tout seul…

Je voulais partir, fuir, m’envoler au firmament ou même retourner chez moi, au chaud. Je tremblais presque, que je tenais à camoufler ça en prenant une longue respiration. Ma voix m’interdisait d’en dire davantage. Il n’était pas moi, pas comme eux. Un homme qui a subi sans se plaindre. J’ignorais toute sa vie, mais rien qu’à lire dans son regard. On dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme. À voir comment il allait prendre mes paroles, espérant qu’elles n’affectent pas son état-d’âme, je ne voulais pas l’offenser, ni quoique ce soit de ce genre.
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Zeph
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptySam 5 Nov - 16:28


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Sylas avait toujours été habitué à observer son environnement de cette manière, et cela l’avait parfois conduit à devoir gérer des problèmes en découlant. Les gens n’aimaient pas être fixé de la sorte d’ordinaire. Lui-même détestait qu’on lui rende la pareil. Mais c’était plus fort que tout. Sans parler de l’obscurité de ses yeux qui le rendait d’autant plus menaçant, sans raison. Un regard qui paraissait jugeur, alors qu’il ne l’était pas forcément naturellement. Vivre avec était la seule manière de gérer l’habitude. S’il devait y avoir des malentendus, il saurait les gérer. Ou simplement laisser les autres imaginer ce qu’il voulait. Il n’avait pas besoin de s’entendre avec tous. Ce n’était pas une des aspirations de sa vie. Alors, quand elle tourna son regard vers lui, puis son corps, il ne fut pas surpris de l’entendre le héler. Il n’eut aucun geste de recul ou ne détourna le regard d’elle.

« Monsieur ? Puis-je vous aider ? »

Sa réaction était légitime, et plutôt bienvenue que les brimades et insultes habituelles qu’on portait à son adresse en ce genre d’occasion. Il la laissa se rapprocher. Elle était bien seule et non accompagnée comme il le pensait. Ce n’était vraiment guère d’usage, de laisser pourtant une si jeune femme seule. Heureusement, elle n’avait rien à craindre à ses côtés. Mais c’était précisément ce genre de comportement qui laissait la voie aux prédateurs de ce monde. Pour autant, n’était-elle pas libre de circuler comme elle l’entendait sans se préoccuper du danger ? Dans un monde parfois, elle aurait pu. Mais pas dans celui-ci.

« Pourquoi ai-je l’impression de vous connaître ? »

Il observa son expression nouvelle, sans en changer la sienne. La situation était vraiment différente. Ainsi, il était assez notoire pour être reconnu dans la rue. C’était effectivement rare que cela lui arrive. Son journal avait défrayé quelques chroniques et montait en puissance depuis la recrudescence des meurtres actuels. Ainsi donc, son nom commençait à être reconnu. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour que son affaire fonctionne. Quelques investissements de personnes bien placées. Mais c’était une bonne chose pour lui. Il était lu du grand public. Ils voulaient toucher le plus de monde possible alors, il ne pouvait s’en plaindre, pas vrai ?

« Êtes- vous Sylas Merryn ? C’est un honneur de vous rencontrer en personne. Chaque jour, je lis The Fall accompagné de mon petit déjeuner. J’adore la manière dont vous écrivez, bon même si les sujets ne sont pas joyeux à proprement parler, juste que j’aime votre vision des chose. »

Il rendit un simple hochement de tête, lorsqu’elle lui marqua son intérêt à cette rencontre. Sans un sourire pourtant. Il perçu son excitation, et la fougue qui l’animait soudainement. Il l’écouta, car il voulait en savoir plus : est ce qu’elle avait vraiment saisit le sens de son travail, la raison pour laquelle il usait de son temps et parfois même de sa personne ? Il en doutait au départ de cette conversation, ou plutôt de ce monologue qui suivit. Malgré ses excuses, elle ne s’arrêterait pas. Et il se doutait, c’est pourquoi il ne l’interrompit pas, elle se sentait obligée, de part ce qu’elle avait sur le cœur, de lui avouer tout cela.

« Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous importuner ainsi… »

Cela la marquait, il pouvait le comprendre, d’être face à quelqu’un qu’on admirait. Et il n’arrivait pas encore à accepter que cela puisse être possible. Sans doute cette raison pour laquelle il fut amené à penser qu’elle ne comprenait peut-être pas les enjeux. Elle était encore jeune pour comprendre réellement l’ampleur de ces mots imprimés sur un papier journal. Il plongée ses mains dans ses poches, l’observant toujours.

« Vous avez probablement autre chose à faire en cette journée bercée par le soleil et le froid… »

Sylas allait effectivement lui répondre, mais encore une fois, elle ajouta avant lui ces paroles, qui n’était finalement pas si dénué de sens. Elle le regardait cette fois droit dans les yeux.

« Les temps sont durs. Il y a des évènements qui dépassent notre entendement, que l’on voudrait comprendre. Mais… parfois c’est mieux ainsi, que l’on reste dans l’ignorance, car la vérité peut être difficile à accepter ou même à comprendre. »

La vérité. Cette fameuse vérité. Qu’il s’évertuait à révéler. A rechercher. Tout dépassait toujours l’entendement de tous. Personne n’était prêt à l’entendre. Difficile à accepter ou non, ils se devaient de toujours la rechercher. C’était un fait. Les sentiments, au combien déchirants puissent ils être à la vision de cette vérité, devait être relayés au second plan. Pour lui, ils étaient tous des êtres pensant, intelligent, et devait se servir de cela pour le meilleur possible. Même si certains s’évertuaient à dire que les tranches les plus basses de la populations n’étaient pas capable au moindre raisonnement, lui pensait le contraire. Si on leur montrait la vérité, alors tout le monde pouvait la comprendre. La croire. Tant qu’elle n’était pas altérée par le mensonge de ceux qui avaient effectivement trop peur que le monde sache.

« Les gens préfèrent effleurer le problème ou même l’ignorer, ils le choisissent, mais ils ont tort de le faire. Contrairement à vous, vous voulez tout comprendre…avoir des réponses… mais accepteriez-vous cette vérité ? elle vous hantera vos nuits, sauf si vous choisissez d’embrasser cette réalité. »

C’était de la manipulation pour les journaux, les élites, la politique, les dirigeants. Tout n’était qu’écran de fumée pour faire croire que les gens ne voulaient pas savoir : c’était faux. Tous recherchaient la vérité. Sans artifices, sans mensonges. S’il n’en voulait point, c’est qu’on les avait formatés pour. Elle s’était emportée dans ses paroles, réfléchissantes, mais lui s’emportait aussi intérieurement. Sans tout de fois pourtant ne prendre parole un instant. De l’extérieur, il avait simplement l’air rigide. Fermé.

« Pardonnez-moi, je ne voulais pas… C’est sorti tout seul… »

Il s’était trompé sur son compte. Il l’avait pris pour une simple passionnée, mais pas par intérêt, juste parce qu’il avait été un effet de mode. Ce n’était pas vrai. Il le voyait : elle avait beaucoup de réflexion pour son âge et assez de maturité pour comprendre toute la complexité de ce que cela représentait. Cela aurait pu être quelqu’un de son âge avec qui il aurait pu avoir un débat. Il adorait ce genre de conversation, comme il avait autrefois avec son vieil ami autour d’un club de lecture. Fini cette belle époque. Il hocha simplement la tête, signalant qu’il n’était pas offusqué. Elle commençait à trembler, il prit cela pour une fragilité du corps et non de l’esprit.

« Vous semblez frigorifiée. Vous devriez vous mettre au chaud avant d’attraper froid. Venez. »

Sylas, au contraire de ce qu’il était capable de faire une fois le papier couché, était peu loquace. Et cela contrastait un peu avec les paroles qu’elle avait-elle exprimée aussi facilement. Si on avait demandé à cet homme de préparer un discourt, il se serait sans doute défilé, ou aurait payé quelqu’un pour le dire à sa place. Il avait toujours préféré poser ses pensées sur un support. Écrire. Mais dire tout haut ce qu’on pensait réellement. Cela avait toujours été plus compliqué pour lui. Seul la présence de sa fille avait tout bousculé. L’avait transformé avec le temps. Mais à présent, il avait tout perdu. Aucun fantôme ou présence ne le suivait. Et s’il avait au courant de ce fait aurait sans doute pu lui faire le moindre soulagement. Cela signifierait ce qu’il s’était tué à dire à la police depuis dix ans : sa propre fille, kidnappée en pleine jour, en pleine rue, n’était pas morte. Quelque part, cette petite aurait pu être sa fille. La lui rappelait. Gardant ses mains dans ses poches, il se dirigea loin de la Tamise. Se rapprochant des rues plus fréquentées. Il n'était pas contre un petit déjeuner et une conversation intelligente pour cette matinée.

« Parlons-en autour d’un café. Ça vous va ? »

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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptySam 12 Nov - 6:24


Sylas ne semblait pas être offusqué par mes paroles, puisqu’il hochait simplement la tête. J’étais quand même rassurée. Normalement les gens ne comprenaient pas mon charabias lorsque je me laissais un peu emportée par mes paroles qui sortaient tout aussi rapidement que mes songes et pensées. C’était fou. Il remarquait que je grelotais, mentionnait que je devrais me mettre au chaud avant d’attraper froid, puis il me demandait de le suivre. Oh ? Je le suivais à ses côtés. On s’éloignait de la Tamise pour s’approcher un peu plus de la civilisation, dont les rues les plus fréquentés à Londres. Il me demandait si ça allait que nous discutions autour d’un café.

Oui, absolument !

Mon sourire était large, tout aussi rayonnant que le soleil. Une chaleur venait s’enrouler autour de mon corps étrangement. Il était vrai qu’il faisait plus frais à la Tamise. Tant d'atrocité qu’il s’était produit… Si je n’aurais pas croisé Sylas, j’aurais peut-être aider un mort à traverser et lui faire comprendre certaines choses. Oui, justement mes particularités étaient étranges pour beaucoup de gens…  Je ne pouvais pas en parler ouvertement auprès de Sylas, malheureusement. Ces deux morts dans la ruelle… Peut-être que je l’amenais d’une autre façon ?

On s’arrêtait dans un restaurant où nous pouvions nous réchauffer, boire un café ou même manger un truc. On était bien à l'intérieur. Un serveur nous indiquait où nous asseoir. Il nous donnait des menus, cela ne pris pas de temps que nous commandions ce que nous voulions. Un simple café pour moi avec une petite pâtisserie, parce que j’avais la dent sucrée en ce moment. Sylas commandait ce qu’il désirait avant que nous nous retrouvions à nouveau seuls.

Au fait, je m'appelle Emiko White, pour officialiser notre rencontre.

Disais-je avec le sourire au lèvre. On attendait pas longtemps avant d’avoir notre commande. Je glissais mes mains autour d' la tasse de café pour me réchauffer plus rapidement.

Est-ce impoli de vous demandez qu’est-ce qui vous a poussé à lancer The Fall ?” je dirigeais mon regard dans sa direction, peut-être que c’était personnel, chose que je comprendrais totalement. “Vous n’êtes pas obligé d’y répondre si c’est trop personnel comme réponse, je comprendrais. Mais je suis ravie que vous écrivez The Fall. Cela prend du courage et de la détermination, car j’imagine que ça ne doit pas être facile tous les jours.” je penchais légèrement la tête sur le côté. “Même si bon, les crimes, y’en a quand même assez souvent… Londres en est infesté, de plus en plus… C’est triste… Car il reste certains mystères non-résolu, manquant un morceau du puzzle.

J’apportais la tasse à mes lèvres pour y boire une gorgée. Je fermais appréciant le goût du café et j’y sentais la chaleur se propager tout doucement dans mon corps. Je voulais en ajouter davantage, mais il risquait de douter de ma personne, me trouver étrange, même si j’expliquerais, je ne voulais pas qu’il prenne peur. Peut-être qu’une fois qu’on aurait bien discuter je pourrais en dire plus ? Non… personne ne devait le savoir… Pas même lui.
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Zeph
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptySam 17 Déc - 20:54


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SYLAS MERRYN
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"Oui, absolument !"

Il ne s'était de toute manière pas attendue à une autre réaction qu'à ce sourire sur ses lèvres. Elle aurait pu illuminer par sa simple présence et réaction la vie de n'importe quel passant sans doute. Alors que lui était plutôt du genre à vous la plomber en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Ils se déplacèrent pendant un temps vers un de ces cafés restaurations comme il y en avait un tas dans la capitale. N'importe lequel aurait de toute manière fait l'affaire. Il retira son couvre chef par politesse une fois à l'intérieur, venant s'installer en face d'elle à une table, lui laissant le choix de la place. Défaisant également son écharpe et son par-dessus pour les accrocher à un porte manteau à proximité. Il faisait bien plus chaud, maintenant qu'ils étaient à l'intérieur. Il commanda un simple café avec des œufs brouillés. Il n'avait pas mangé depuis la veille avec ce qu'il s'était passé.

"Au fait, je m'appelle Emiko White, pour officialiser notre rencontre."

Il déroula sa serviette pour la poser sur ses genoux, venant faire un léger signe de la tête pour simple réponse. Elle connaissait déjà son nom, il était inutile qu'ils s'y attardent. Elle n'avait jamais quitté ce sourire naturel, bien qu'il semblait lui totalement hermétique. Le serveur revint rapidement avec ce qu'ils avaient demandés. Elle commença par boire son café, il en fit de même. Il fallait bien se réchauffer.

"Est-ce impoli de vous demander qu'est-ce qui vous a poussé à lancer The Fall ?"

Question délicate quand on y pensait. Le point de départ avait été important, bien que ce fût le reste qui l'était d'autant plus. Fidèle à lui-même, pourtant, seule la vérité devait primer. Il n'avait pas peur de le dire. Juste qu’il n'était pas trop habitué à en parler. Il était bien trop sensible sur le sujet, encore. Mais puisque c'était devenu son moteur.

"Vous n'êtes pas obligé d'y répondre si c'est trop personnel comme réponse, je comprendrais. Mais je suis ravie que vous écrivez The Fall. Cela prend du courage et de la détermination car j'imagine que ça ne doit pas être facile tous les jours."

Il fit un simple geste de la main, lui signalant qu'il n'y avait pas de mal à le demander. La laissant parler encore par la suite. Elle était beaucoup plus bavarde qu'il ne l'était lui-même. Alors il préféra attendre qu'elle termine avant de se lancer.

"Même si bon, les crimes, y 'en a quand même assez souvent... Londres en est infesté, de plus en plus... c'est triste... car il reste certains mystères non-résolu, manquant un morceau de puzzle."

"C'est justement pour ces crimes et mystères non-résolus que je me bats. Ils tombent bien trop souvent dans l'oubli. Les victimes sont laissées pour compte... elles ont le droit de savoir ce qu'il s'est passé. Il est de mon devoir de remuer les consciences, pour que personne n'oubli."

Et d'autant plus vrai, qu'il était lui-même victime d'un de ces crimes non résolu. L'injustice qu'il avait vécue, en voyant le dossier être classé sans suite par une police incompétente, l'avait rendu si féroce dans ses démarches, qu'il n'avait pas bonne réputation. Sylas se plongea un instant dans sa tasse, également, pour faire le plein de caféine en une gorgée. Ca l'aidait à rendre ce moment plus réconfortant.

"Le seul souci c'est qu'à présent que j'ai le financement, il me manque le temps. Je ne peux pas me séparer pour couvrir tous les sujets et enquêter moi-même."

Il était le seul dans ce nouveau projet. Le seul à écrire. Le seul à enquêter. Ce petit journal indépendant n'irait pas bien loin, bien qu'il avait un soutien infaillible pour ce qui était de l'argent. Ce n'était pas ce qu'il manquait. Le besoin humain était presque aussi important que le reste dans cette affaire, s'il voulait la voir prendre de l'ampleur comme il le souhaitait. Le soucis, c'est qu'il n'avait jamais eu de retour comme le sien, avant aujourd'hui. Il n’avait que très peu de moyen de connaître s’il avait des lecteurs réguliers. La question de recrutement n'avait donc pas encore pu être envisagée. Il s'occuperait toujours de la rédaction, les autres journalistes n'arriveraient jamais à obtenir ce piquant qu'il souhaitait conserver dans ses publications. Mais il avait tout de même commencé à songer à employer des personnes de terrains pour collecter des informations. C'était surement une chose sur laquelle il devrait se pencher dans les prochaines semaines.

"Votre réaction seule me suffit à me dire que je suis tout de même sur la bonne voie, et qu'il n'y a pas que mes détracteurs qui me lisent."

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Black Lotus
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptyDim 30 Avr - 22:10


Sylas se battait pour ça, pour ces crimes et mystère non-résolu. Ils tombaient trop rapidement dans l’oubli. J’hochais doucement la tête pour approuver ces dires. Les victimes étaient laissées pour compte. Le peuple avait le droit de savoir ce qu’il s’est passé. Pour lui, c’était son devoir de remuer les consciences afin que personne n’oubli. Cependant, je ne doutais pas parce que le journaliste vivait au quotidien, qu’il avait ses propres démons et que c’était pour cette raison qu’il se battait.

Il avoua qu’il manquait de temps. Il ne pouvait pas se séparer et tout couvrir lui-même. Peut-être que ça lui prendrait une personne de confiance pour regrouper tout ce qu’il se passait à Londres ? Une idée me traversait l’esprit, mais était-ce raisonnable d’en arriver à une telle conclusion ? Ma réaction seule suffisait à démontrer qu’il était sur la bonne voie et qu’il n’y avait pas uniquement les détracteurs qui le lisent.

Je buvais une autre gorgée de café, l'air songeuse. Je déposais à nouveau la tasse dans son assiette prévu à cet effet. Avant que je ne puisse répondre, je goûtais pour la première fois à ma pâtisserie. C’était bon et frais du jour. Une fois avalée, je glissais mon regard sur le journaliste.

Évidemment, un seul homme ne pourra jamais combler toutes les enquêtes, crimes en cours. Il vous faut quelqu’un de confiance pour vous aider. Je pourrais peut-être vous aider ? Oui, je parais jeune, mais je veux aider mon prochain, autant que je le peux. Peu importe comment.

Je penchais légèrement la tête sur le côté, lâchant un bref soupir. Je voulais lui dévoiler ce que je savais, pour certains cas, mais il se poserait plusieurs questionnements concernant la nature de ceux-ci. Mon don me permettait d’avoir des informations en plus… Cruciale même.

Je suis loin d’être comme les jeunes de mon âge. Je suis… différente.

Venant d’une famille de sorciers, tel est le résultat. Une jeune sorcière ayant des capacités que je commence à maîtriser, ne finit jamais bien. Je continuais à manger ma pâtisserie pour la terminer.

Je veux également que la population connaisse la vérité. Je ne prétends pas connaître, seulement l'événement produit avec les enfants à l'hôpital. Une des infirmières a entendu le dernier souffle d’un des enfants, qu’un ange a répondu à leur demande, de ne plus souffrir. Ils n’ont rien fait pour les aider, ils les laissaient là et les laissant souffrir dans leur pièce mal éclairée, froide.”  

Je me laissais un peu emportée par les émotions.

Mon père est docteur à cet hôpital… C’est pour cela. Mais c’est un peu plus complexe, car je ne suis pas censée savoir ce genre de chose.

Ça aurait été plus simple s’il savait que le monde surnaturel l’entourait, pas uniquement lui, mais le monde entier. Savoir la vérité de ce monde obscur. La question est : pouvais-je lui faire confiance ?
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Zeph
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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptyLun 1 Mai - 17:06


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SYLAS MERRYN
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Rassuré de ce fait, il préféra replonger son attention sur son repas avant qu'il ne refroidisse. Voilà bien trop longtemps qu'il ne mangeait pas correctement et à bonne température. Si par miracle sa femme s'était retrouvée là, en état de lui faire des reproches, elle lui aurait passé un savon depuis bien longtemps sur sa manière de se sustenter ces derniers temps. Cette idée lui tira un sourire à la fois bienheureux et douloureux. Il aurait donné n'importe quoi pour voir un de ses proches à la place d'Emiko en face de lui. Mais ce n'était pas le cas, et il devait se contenter de cette froide réalité. Il n'avait plus personne. Il ne fut tiré de ses songes qu'à l'évocation de son aide.

Il releva lentement les yeux en se stoppant dans son action, laissant la cuillère retomber sur le bord de son assiette dans un cliquetis de métal. Elle. Une jeune de son âge ? Aussi frêle et polie. Elle n'arriverait pas à aller au trois quart de ce que lui pouvait bien réussir à atteindre. Il était un homme d'un âge déjà avancé, et combien même il dérangeait dans ses méthodes et ses propos, son insistance finissait toujours par payer, même s'il se faisait de plus en plus reconnaître.

C'était cela dit louable de sa part, et assez courageux de le lui proposer. Ou alors était-elle vraiment fan de son travail au point d'en oublier de regarder cette idée dans sa globalité. Il la voyait mal interroger et fouiner pour parvenir à avoir des informations de nature essentielle. Et puis, même si elle venait de prouver qu'elle aimait son travail, il n'était pas encore prêt à lui faire confiance. A savoir si elle allait rester dans la Vérité en lui rapportant des informations.

Est-ce qu'il pouvait lui faire confiance ?

Son expression devenait sans doute amère, mais il avait déjà pris sa décision à ce sujet. Ce n'était pas une chose qui s'improvisait. Il avait besoin de savoir dans quoi il mettait les pieds, et bien sûr, il ne savait pas encore assez sur la personne en face de lui. Il n'avait pas envie de prendre de décision à la légère.

Pour autant ses traits commencèrent à changer alors qu'il la fixait de ses yeux noirs, lorsqu'elle amorça les informations concernant l'affaire de l'hôpital. Impossible d'avoir des informations concrète depuis des semaines, à part le nom d'une certaine Mikaela. L'évocation du médecin lui fit rappeler le médecin qui avait accepté à demi-mot le massacre. Il espéra sincèrement que ce n'était pas le même.

Mais l'utilisation de certain mot le fit grimacer. Un ange. Comme si toute cette souffrance était une bonne chose. Comme si tuer des enfants malades étaient la seule solution. Alors elle aussi ? C'est ce qu'elle pensait ?


« Imaginez un seul instant, l'émotion d'un parent perdant son seul enfant. »


Son ton était austère. Bien plus brutal qu'il ne l'avait souhaitait. Ce n'était pas juste de tuer un enfant. Condamné ou pas, il l'était tous de toute manière dans cette vie. La souffrance faisait parti du monde. Et pour lui, ça n'était pas aider. On ne supprimait pas la vie aussi impunément. Que l'hôpital accueille ou non les malades dans des conditions extrêmes et difficiles à supporter. Que leur sort n'aurait sans doute pas changé.

Personne n'avait le droit de vie ou de mort sur une personne.

Cette affaire l'avait bien plus chamboulée que tout autre. Parce qu'elle touchait encore une fois les enfants. Et cela faisait bien trop écho à une blessure encore fraîchement ouverte dans son corps d'homme abîmé par la vie.

L'émotion de perdre un enfant. Il ne la connaissait que trop bien.

Sa propre fille disparue depuis plus d'une année maintenant.

Il se renfrogna en se disant qu'il avait été peut être un peu trop sec, et qu'il allait déborder en étant trop touché de la sorte. Il laissa donc sortir un bougonnement, se disant qu'il n'était pas nécessaire plus que de raison d'argumenter sur le fait qu'il n'était pas du même avis, avant de se replonger dans sa tasse en détournant les yeux. Avant de reprendre.

« La police va sans doute classer l'affaire sans plus de preuves de toute façon. Je sais juste que Scotland Yard hésite à faire appel à un détective privé de renom dans cette affaire tellement ils pataugent. Mais il n'est pas au pays depuis un moment. »


Ce qui n'était pas de chance pour lui, car il connaissait intimement ce détective. Ce qui aurait pu être une source inestimable d'information. Autant dire que pour l'instant, il pourrait mettre une croix dessus. Plus personne au poste ne voulait lui parler, même l'inspecteur Lewis avec qui il avait de bonne relation refusait de s'exprimer face à lui.


« Donc à moins d'avoir de nouveaux éléments, personne ne saura malheureusement ce qu'il s'est passé et pourquoi. Et qui a agit impunément. »

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MessageSujet: Re: A world who need saving (RP LIBRE) A world who need saving (RP LIBRE) EmptySam 8 Juil - 22:12


Sylas voulait que j’imagine ce que ressentaient les parents lors de la perte de leur seul enfant. Oui, je pouvais l’imaginer étrangement. Je savais que mon père n’allait pas ressentir ce genre de peine s’il devait m’arriver quelque chose au contraire de mère. Il serait plus triste de perdre son fils. Du moins, il me l’a toujours fait ressentir cette émotion. Donc oui, peut-être que les parents étaient tristes de perdre leur seul enfant et dans cette réalité, oui, je pourrais en vouloir à cet “ange” qui a voulu faire un acte de bonne foi. Du moins c’était ce que croyait la personne. Ces enfants avaient été prêts, mais pas les parents… Il était vrai que personne ne pouvait décider du sort des gens. Mais qui étais-je pour juger ? Personne.

Même si son ton était un peu sévère, je ne l’avais pas mal pris. C’était sa réaction, mais je sentais qu’il y avait autre chose derrière. Quelque chose d’un peu plus personnel. Si je devais gratter un peu la surface afin de découvrir un peu plus et de l’aider… Je le ferais sans hésitation.

Il ajouta que la police allait certainement boucler l’affaire sans avoir plus de preuve que cela. Scotland Yard hésitait à faire appel à un détective privé dans cette affaire, mais que ce détective n’était pas dans le pays depuis un moment. Il soulignait qu’à moins d’avoir de nouveaux éléments, personne n’en saura pas ce qu’il s’est passé encore moins le pourquoi. Et qui a agit impunément.

Je soulevais ma cuillère pour mélanger le liquide dans ma tasse, sans qu’elle se cogne contre cette dernière. Je relevais mon regard vers Sylas.

Et bien, on sait que le docteur en charge est tout aussi responsable que cette personne qui a agi impunément.” j’haussais doucement les épaules. “Vous ne pensez pas ? Il a autant de sang sur les mains… Car si je me souviens bien… Il ne se sentait pas en danger lorsqu’il a discuté avec cette personne. Et non, ce n'est pas mon père qui est en charge, ce n'est pas lui ce fameux docteur en question...”  

Je retirais ma cuillère pour la déposer doucement sur la petite assiette. J’y buvais le contenu de ma tasse, fronçant les sourcils. Je dépose ma tasse, presque vide, et regardais à nouveau Sylas.

Je sais que cette affaire vous affecte énormément, ça se voit… Et oui, cette personne n’avait pas le droit d’agir comme elle a agi. Personne n’en a le droit.

Mais on vivait dans un monde où toutes les créatures surnaturelles existait, ou presque… Y’en a qui en avait le droit de décider quand est-ce quelqu’un allait trépasser. Au moment où  je détournais mon regard de Sylas, je remarquais quelqu’un qui semblait être perdue à cet instant même. Cette personne n’était plus de ce monde depuis un moment. Une jeune femme dans la treintaine. Elle remarquait que je la voyais, mais je ne devais pas réagir, car après tout j’étais au grand public dans ce petit restaurant. Je prétendais ne pas la voir, je refoulais mon désir de l’aider.

Et pourtant… Certaines personnes à Londres et partout dans le monde, se permettent d’enlever la vie des personnes innocentes, qui n’ont rien demandé.” Petit silence. “Sauf si c’est pour se défendre contre quelqu’un qui nous veut du mal…

Heureusement que ça ne m’était pas arrivé, difficile lorsque j’étais sous forme animal surtout durant le soir.

J’aurais aimé avoir les réponses que vous attendiez, mais malheureusement je ne les ai pas pour mettre un fin mot à cette tragique histoire.” Peut-être que j’irais trop loin avec cette question. “Puis-je vous demander pourquoi cette histoire vous touche à ce point ? Je ne dis pas que vous ne le devez pas, mais… Avez-vous perdu quelqu’un qui vous était cher dans ce même genre de situation ? Vous.. euh… n’êtes pas obligé d’y répondre c’est déplacer de ma part de vous le demander…

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