Black Butler : Slightly Chipped Full Moon
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MessageSujet: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyJeu 1 Fév - 5:42
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Do you like what you see? Tu ignores depuis combien de temps que tu te tiens devant ce tableau, mais tu es fascinée par celui-ci. Il te parle. Il t'inspire. Aujourd'hui tu as pris la décision de quitter la campagne pour observer autre chose. Cette fois-ci fût l'art. Tu admires silencieusement les artistes qui ont mis tellement de temps dans leur œuvre. Tu en possèdes également à la maison ainsi qu'au manoir où que ton père et ton frère vivent. Cela fait longtemps que tu ne les pas vus, mais il faut dire que tu as besoin de ce temps pour être seule avec toi-même. Tu as voulu quitter ce monde bien trop tôt, même si tu n'avais pas achevé ton roman. Tu savais que maintenant tout est possible puisque tu es liée avec un démon sous un pacte. Il ne te suit pas partout comme un chien, mais tu sais qu'il est là quelque part. Tu peux toujours le contacter grâce au sceau qui t'a posé au niveau de ta nuque. À cette pensée tu glisses discrètement tes doigts fins sur ce sceau en esquissant un doux sourire. Il t'avait quelque peu brûlé, mais tu savais que c'était nécessaire. Tu lui appartiens et il t'appartient. Grâce-à-lui, tu pourrais terminer tranquillement ton roman d'horreur.

Tu retirais tes doigts qui étaient sur le sceau de Lucian avant de glisser tes mains dans les poches de ton manteau. C'était encore l'hiver à Londres et le froid y était insupportable. Intérieurement tu souhaitais l'arrivée du printemps au plus vite que possible, mais il en avait plus pour longtemps. L'hiver était celle que tu préférais le moins, car il fait froid et tu détestes le froid. Tu préfères notamment le chaud que le froid. D'ailleurs tu es née au printemps, peut-être que ça l'a une quelconque incidence ? C'était une chose très plausible. Tu secouais légèrement ta tête avant de te concentrer à nouveau à l'œuvre qui se trouvait là, en face de toi. Tu tournais les talons avant de passer à une autre toile pour admirer les coups de pinceaux de ce dernier. Il te plaisait encore plus que le précédent, il faut dire que tu n'es pas une fille difficile en matière de goût. Presque toutes forment d'arts te plaît, que ça soit jolie ou non, tu ne pouvais pas te permettre de juger non plus, car tout ce que tu pouvais faire était d'écrire, tu ne savais pas peinturer, mais tu savais jouer du violoncelle ainsi que du piano. Une lady se doit d'apprendre toute forme d'art, n'est-ce pas ?

Tu n'es guère comme les autres filles de ton âge, tu es différente et peut-être pas au bon sens du terme. Le simple fait que tu as appris l'existence d'un autre monde, autre que celle des êtres humains et que tu n'as presque pas réagi, en dit long de toi. Au lieu de fuir tu veux en apprendre plus de ce que tu sais déjà. Tu en connais un peu plus sur les Shinigami ainsi que sur les démons, ni plus, ni moins. Tu n'as pas peur d'eux, tu veux les comprendre tout simplement. Est-ce normal pour une humaine de vouloir comprendre ce genre de monde ? Peut-être que oui, peut-être que non. Tu t'en fiches de ce que les autres en pensent et pourtant tu n'as presque pas d'amis. Est-ce mieux ainsi ? Même ton frère te déteste à cause de ton roman. Tu veux te racheter et pourtant tu n'y arrives pas. Il a souhaité ta mort et tu le pardonnes encore. Tu comprends sa colère, tu comprends sa peine puisque tu es sa grande sœur, tu l'aimeras inconditionnellement. Un jour, Billy comprendra. Tu l'espérais. La raison pour laquelle tu sois ici est toujours inconnue, mais partiellement les œuvres te faisais songer à ton petit frère qui avait une passion pour la peinture ainsi pour le dessin. Il sera un grand artiste plus tard, tu le sentais.

Au bout d'un moment, tu changeais de tableau en admirant davantage celui-ci. Peut-être que le meurtrier apprécierait ce genre d'art ? Pourrait-il commettre un crime dans ce genre d'endroit ? Comment pourrait-il s'y prendre ? Aurait-il aperçu quelqu'un, une victime, avant de la suivre et d'y mettre fin à sa vie ? C'était une forte possibilité, mais tu étais encore loin du prochain chapitre. Tu fis une moue quelque peu dégoûtée face à ton idée. Tu étais loin du résultat final et tu le savais très bien. Il te reste encore du temps. Pourquoi étais-tu ici déjà ? T'inspirer de ses œuvres pour que ses idées soient dans ton roman d'horreur, c'est cela ? Tu es une personne étrange, la plus étrange de tous, mais ça tu le sais.

Je suis et je le serai toujours.

Tu notais tout ce qui te semblerait important pour ton roman. Tu esquissais un sourire en coin avant de changer d’œuvre d’art. En chemin tu croisais un jeune couple qui semblait amoureux s’embrassant presque.

Un peu de pudeur, s’il vous plaît.

En fait tu étais un peu jalouse d'eux, de leur complicité, de leur amour, de tout. Tu souhaites également être amoureuse comme cette jeune femme, mais tu n'y arrives pas. Les hommes te fuient dès que tu ouvres la bouche pour dire n'importe quoi. Tu n'es pas comme les autres Leslie, mais tu es exceptionnel. Tu essaies de l'ignorer, mais tu n'y arrives jamais. Toutes tes fantaisies se trouvent dans le roman à l'eau de rose, chose que tu voudrais qu'il se produise en temps réel, mais ce n'est que des rêves. Tu lâchais un soupir silencieux venant à tourner les talons et marcher dans ce fameux et grand National Gallery. Tu observais toujours les œuvres te perdant dans tes pensées ayant une vague d'idée pour ton prochain chapitre. Il était là. Tu détenais cette idée en espérant que tu ne la perds pas. Épuisée d'être resté debout presque toute la matinée tu décidais de prendre place à un banc devant une oeuvre de Vincent van Gog.

▬ «Magnifique.» soufflais-tu.
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MessageSujet: Re: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyLun 19 Fév - 16:17


Do you like what you see ?Leslie & WallHere are the blue and the purple and the colors of mind ; not only clay, stone and paint and sometimes pain isn't black.Sourire sur ton visage, sur tes lèvres si fines que la Lady qui te fait face se meurt d’embrasser. Eclat au fond de tes yeux doux, alors que le sourire s’élargit et que tes lèvres ne se posent que sur sa main, un bref instant, salut poli et respectueux avant que tu ne t’éloignes. Laissant la mortelle seule, le regard un peu hagard, à te regarder t’éloigner, l’attente et le désir formant des nœuds complexes en son sein.

Mais il est encore tôt ;
Et tu ne la désire pas vraiment.

Capricieux, un peu trop joueur, certainement, on pourrait te reprocher cela. Jouant avec les émotions d’une pauvre âme en peine pour finalement la délaisser, mais que peux-tu y faire ? Il a suffi d’un détail, un éclat un peu terni au fond de ses yeux et voilà ton désir envolé, ton intérêt disparu et la flamme dans sa poitrine éteinte. Lunatique démon que tu es, marchant dans les rues, quittant cette silencieuse bibliothèque où la belle se languit.


L’envie de danser te prend et tu t’éloignes dans les ruelles animées par le son d’un violon, venant saisir doucement ta voisine par la taille pour la faire tourner. Quelques pas avec la belle aux yeux sombres, puis tu t’éloignes à nouveau, prenant la direction du centre-ville, et des galeries d’art qui sauront ravir ton esprit si curieux. Ta promenade continue jusqu’à la National Gallery. Arrivé devant l’imposant bâtiment, un sourire étire tes lèvres et tu t’y engages, saluant d’un signe de tête les employés pour qui tu es devenu une figure familière, après le temps. Longs après-midis à contempler les traces de l’Histoire humaine, ces toiles peintes qui disparaitront un jour et qui pourtant ravissent toujours autant tant d’esprits. Certains témoins du désarroi d’un homme, de sa tristesse ou de sa démence. Tes pensées se perdent un instant sur ta dernière acquisition, une œuvre de Monet, remarquable en tous points. La toile arrivera de Paris avant la fin du mois, et il te tarde de la voir prendre sa place dans ton immense appartement. Peut-être déplaceras-tu le Renoir qui y trône, mais après tous les deux œuvres restent dans les mêmes tons, alors peut-être ne se feront elles pas concurrence.

Tu flânes dans les allées, retrouvant avec plaisir ces peintres que tu aimes tant. Une certaine admiration peut se lire dans ton regard, pour cette humanité qui a survécu à tant de siècles de violence et d’hypocrisie. Ayant traversé le monde à ses côtés depuis sa naissance, tu restes toujours émerveillé devant ses prouesses, comme une mère bienveillante devant son enfant.

Le rouge, l’orange et le gris s’emmêlent.
Le Turner grandiose s’offre à tes yeux.
Tu souris, satisfait de cette vision.

Peintures antiques, figures bibliques qui font naitre sur tes lèvres une légère moue moqueuse. Art flamand, beaucoup d’artistes contemporains, dans cette nouvelle exposition. Tu t’en retrouves enchanté. Lorsque tu arrives à la salle des artistes français, une peinture accroche ton regard, le style d’un peintre qui aurait dû se trouver dans une salle différente. Erreur d’accrochage ? Pourtant, tu reconnais Arles. Le style ne trompe pas ; il s’agit du peintre maudit envers lequel bien peu d’artistes placent leurs espoirs. Est-ce une blague ? Beaucoup se rient de cette peinture, à mi-voix. Et pourtant. Dans ton regard flotte une grande bienveillance, alors que tu apprécies sa sensibilité. Cet homme un peu trop en avance sur son temps sera reconnu un jour ; tu en es certain. Que ce tableau certainement volé ou perdu se soit retrouvé ici tient du miracle. L’artiste lui-même n’en est certainement pas informé.

Tu t’approches tranquillement, ton costume de gentleman conférant à ta silhouette une allure certaine. En te voyant approcher, les humains rieurs se retirent, un peu honteux face à ton regard un instant profondément ennuyé.

Tes iris dorées se posent sur une femme.
Immobile, figée devant cette œuvre.
Un soupir s’échappant de ses lèvres douces.

Magnifique…


Sa remarque fait naitre un doux sourire sur tes lèvres fines, alors que tu viens finalement t’asseoir à ses côtés, silencieux un instant, prenant garde à rester à une bonne distance d’elle ; restant dans cette bienséance propre à l’Angleterre. Pourtant, ta façon d’aborder, de parler, est tout sauf conventionnelle. Mais ton nom et ton accent te servent d’excuse ; tu es un peu étranger.

N’est-ce pas ? Et pourtant, ce pauvre homme est déprécié de ses contemporains.

Tu rajustes tes gants, ton regard restant fixé sur les lignes presque mouvantes de l’œuvre.

Certains artistes ne sont reconnus qu’une fois disparus. J’espère que cet homme-là ne connaitra pas ce même sort.

Ton sourire s’élargit. Ta voix douce. Tu te tournes enfin vers elle, lui dévoilant ton visage aux traits fins ; ton regard infiniment délicat se plongeant dans le sien ; l’observant avec douceur. Ses traits harmonieux, ses yeux où s’enchevêtrent une myriade de pensées atypiques, tu l’imagines. Ses cheveux immaculés. Singulière créature. Un éclair de curiosité brille aux fond de tes prunelles.
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MessageSujet: Re: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyLun 19 Fév - 22:41
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Do you like what you see?Une présence vint prendre place sur le banc sur lequel tu es tranquillement assisse. Que désirait-il ? C'était une présence masculine, tu en étais certaine et sans que tu détournes ton regard de cet œuvre. Son odeur peut-être ? C'était sûr que ce n'était pas celle d'une femme. Peu importe, n'est-ce pas ? Tu n'es pas venue ici pour te faire des amis, mais seulement te donner des idées pour ton prochain chapitre. Rien de plus, rien de moins.

▬ «N’est-ce pas ? Et pourtant, ce pauvre homme est déprécié de ses contemporains.»

Déprécié ? Pensais-tu. Pourtant, tu jugeais que cet artiste avait du talent à revendre. Les gens étaient-ils idiots à ce point ? Les arts c'est toute la vie, enfin, pour la plupart des gens. La population ne savait plus quoi apprécier et ne savaient plus quoi détester, donc ils n'apprécient pas tant que ça l'art. C'est fort dommage. Tous les artistes avaient quelque chose à dire dans leur œuvre. Une histoire et aucun d'entre eux ne savait pas l'apprécié à sa juste valeur. Serait-ce ton cas dans quelques années ? Tes lecteurs allaient-ils oubliés tes livres les jetant aux oubliettes ? Toute ta vie s'y trouvait et ça serait injuste d'être uniquement passagère.

▬ «Certains artistes ne sont reconnus qu’une fois disparus. J’espère que cet homme-là ne connaitra pas ce même sort. »

Tu étais curieuse de savoir qui était cette personne. Sans attendre davantage tu tournes ton visage dans sa direction, c'était bel et bien un homme. Il te souriait. Il avait les cheveux courts, noirs et ondulés. Ses iris étaient d'une de ses couleurs, dorés. C'est la première fois que tu voyais une personne ayant cette couleur. Tu ne t'émerveillais pas longtemps pour ne pas qu'il se fasse des idées. Tu ne devrais pas. Ce n'est pas bien, sinon à quoi bon d'avoir tout sacrifié pour écrire un roman d'horreur ? À quoi tout cela aurait servi ? À rien et tu en es bien consciente.

▬ «C’est dommage. Personne ne reconnaît l’art sur toutes les formes, de nos jours. Je trouve cela dommage.»

Tu baissais ton regard avant de tourner ton visage vers l’œuvre le scrutant encore quelques secondes. Tu glissais une mèche rebelle derrière ton oreille tandis que tu regardais de nouveau l’inconnu. Tu étais curieuse à son sujet et il dégageait un petit quelque chose dont tu es incapable d’y mettre le doigt dessus. Comment est-ce possible ?

▬ «Êtes-vous un amateur d’art ?»

Un léger sourire se dessine sur tes lèvres rosies. Cela sera le comble s'il était un adorateur d'art. S'il ne l'était pas, il ne serait pas ici, n'est-ce pas ? Trop de questions sans de réponse. Tu penses trop, Leslie. Tu n'y peux rien, tu as toujours été ainsi et ce n'était pas aujourd'hui que cela va commencer.
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MessageSujet: Re: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyMar 27 Fév - 19:37


Do you like what you see ?Leslie & WallHere are the blue and the purple and the colors of mind ; not only clay, stone and paint and sometimes pain isn't black.Enfin, la jeune femme se retourne pour t’observer. Un instant, juste ce qu’il faut pour se faire une idée précise de ton visage, sans cependant trop te dévisager. Ou montrer un quelconque intérêt. Etrange. D’ordinaire, les humains restent admiratifs devant tes traits doux ; ton aura magnétique. Les seules fois où ces derniers y résistent, c’est parce qu’ils sont trop fidèles pour s’émerveiller d’un autre que leur aimé (et encore, avec quelques efforts tu pourrais arranger cela), ou bien ont quelque chose d’autre en tête. Un objectif, un but, l’une de ces choses si chères aux humains et qui donnent un sens à leur vie où à leur mort. Un regard sur les mains de la femme ; celle-ci ne semble ni mariée ni fiancée. La seconde option serait-elle la bonne ? Qu’est-ce qui pourrait animer une Lady comme elle ? La question n’est pas anodine ; ta curiosité s’étend, alors que tu gardes ce sourire doux, et ce regard de soie, alors que tes gestes les plus infimes, remettre cette éternelle mèche de cheveux en place derrière ton oreille, croiser tes mains sur tes genoux, restent également empreints de cette même délicatesse.

C’est dommage. Personne ne reconnaît l’art sur toutes les formes, de nos jours. Je trouve cela dommage.

Un court instant, tu avais craint que la jeune femme ne te réponde pas, et ne décide de ne pas accorder de son temps à un inconnu trop familier. Mais elle semblait aimable et encline à engager la discussion. Ce qui fit s’étendre ton sourire ; parfait. Ses paroles. C’était donc plus qu’une simple curieuse ; peut-être était-elle un peu artiste elle aussi ? L’idée te traversa l’esprit. C’était possible. Et cela ne serait que plus exaltant.

Êtes-vous un amateur d’art ?

L’inconnue pris les devants pour te poser cette question presque identique à celle qui te brûlait les lèvres. Un éclat amusé animant tes yeux clairs, tu l’observas un instant avant de répondre. Sur cette terre, et pour ce siècle, tu avais décidé de n’être qu’un amateur. Bien que l’écriture et la danse ne restent deux de tes passe-temps favoris. Pour ce qui est de la dernière activité, la vie mondaine Londonienne te permettait d’assouvir tes envies sans peine. Pour la dernière, et bien, tu gardais seulement tes textes pour toi. Après tout, tu ne comptais pas te mettre sur le devant de la scène, du moins, pas pour le moment. Financer ceux qui peinaient chaque jour à leur tâche, et qui allaient bien vite mourir restait ta préoccupation première.

En effet. Je suis de ceux qui s’intéressent à l’art sous toutes ses formes.

Un clin d’œil complice, accompagné d’un énième sourire amusé. Tu reportes un instant ton attention sur le tableau, avant de revenir vers elle. Les lignes particulières continuent de danser dans ton esprit. Décidément ! Il faudra que tu te procures l’une des œuvres de ce Van Gogh. Ton salon coloré est encore bien trop terne à tes yeux.

Même si je n’ai pas la prétention de contribuer à ce paysage si vaste. Je suis de ceux qui financent. Une façon de faire tourner le monde de l’art bien plus terre à terre, je le crains.

Et pourtant, il en faut, des fortunes telles que toi qui aident les artistes précaires à avancer. Tu le sais. C’est bien pour cela que tu as endossé cette identité.

Qu’en est-il de vous ?

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MessageSujet: Re: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyMer 28 Fév - 17:27
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Do you like what you see?Cette simple question semblait l'amusé d'une certaine façon. Ça pouvait se lire dans son regard. Il t'observait un instant avant de répondre. Pour la première fois de ta vie tu semblais avoir posé la bonne question à un inconnu. Ce n'était pourtant pas compliqué de toute manière ; vous étiez dans une galerie d'art. Certain diront même que tous les gens qui viennent ici sont des amateurs ou adorateur d'art. D'une quelconque façon. Tu faisais partie de ceux que l'art est son quotidien.

▬ «En effet. Je suis de ceux qui s’intéressent à l’art sous toutes ses formes. »

Il fit un clin d'œil complice suivi d'un sourire amusé. Il était un étrange personnage, mais ce n'était pas pour te déplaire. La normalité c'est d'un ennui. Il détournait son regard un instant pour observer la toile avant de te regarder de nouveau.

▬ «Même si je n’ai pas la prétention de contribuer à ce paysage si vaste. Je suis de ceux qui financent. Une façon de faire tourner le monde de l’art bien plus terre à terre, je le crains. »

Tu hochais délicatement la tête esquissant un bref sourire. Il est rare de rencontrer quelqu'un qui finance les artistes qui ont du talent à revendre et de le partager au monde entier. Ce qui était fort dommage qu'il y ait peu de gens comme lui. Toi, tu avais ton éditeur qui pensait toujours que tu étais un homme. Un jour ça retournera contre toi, c'était sûr. Quelles femmes auraient un esprit aussi dérangée que le tient ? Mise-à-part celles qui se trouvent à l'asile ? Tu n'en connaissais aucune.

▬ «Qu’en est-il de vous ?»

Qu'en est-il de toi, Leslie ? Es-tu une amatrice ? Es-tu une adoratrice ? Es-tu une artiste ? Qui étais-tu réellement ? Devait-il connaître la vérité ? Peu de gens le savent et pourtant tu as une envie de lui dire. Saura-t-il garder ce secret ? Tu ne cessais pas de le regarder d'un air tout à fait courtois tandis que tu glissais un index à tes lèvres tout en fermant un œil, comme si tu voulais lui faire un clin d'œil. Tu faisais ce geste quelques secondes avant d'ouvrir ton œil et de retirer ton doigt, reposant ta main à sa place.

▬ «J’aime beaucoup les arts sous toutes ses formes. On possède plusieurs œuvres au manoir, ceci-dit. C’est de famille je dirais.»

Oui, c’était certainement de famille. Tu ignorais même ce que ta propre mère faisait avant sa maladie, c’est triste. Ton père est couturier, ton petit frère veut devenir un grand peintre et toi, tu es tout simplement une écrivaine comme une autre. Si on peut le dire ainsi.

▬ «Je suis d’ailleurs une écrivaine. Peu de gens apprécie mon style d’écriture et pourtant certains de mes lecteurs en raffole. Ils en demandent toujours plus. J’écris à l’occasion des romans à fleur de peau, mais celui que je préfère est la saga d’horreur. J’en suis même en cours d’écriture. Il faut dire que je cherche l’inspiration pour mes prochains chapitres.»

Qui risquent d’être mes derniers, penses-tu en souriant quelque peu. Tu as toujours apprécié l’écriture, mais l’élément déclencheur avait fait peur à ton petit frère. Personne n’était au courant. Il restait à savoir si ce jeune homme pouvait faire le lien entre toi et la saga d’horreur qui se lit partout à Londres.  
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MessageSujet: Re: Do you like what you see ? [Wall x Leslie] Do you like what you see ? [Wall x Leslie] EmptyMar 10 Avr - 13:03


Do you like what you see ?Leslie & WallHere are the blue and the purple and the colors of mind ; not only clay, stone and paint and sometimes pain isn't black.La mimique propre à l’intrigante jeune femme t’arrache un sourire, alors que tu continues de l’observer, curieux. L’humanité t’étonnera toujours, pour ton plus grand plaisir. Attendant patiemment sa réponse, tu ne peux t’empêcher d’élaborer quelques théories sur ce petit bout d’humaine. Est-elle une musicienne ? Peut-être bien, ou alors son champ d’expertise se retrouve plutôt au niveau de la création picturale. Ou peut-être qu’elle écrit, ou qu’elle chante. Tant de possibilités. C’est cela qui rend les choses si passionnantes.

J’aime beaucoup les arts sous toutes ses formes. On possède plusieurs œuvres au manoir, ceci-dit. C’est de famille je dirais.

Tu acquiesces doucement, ton sourire s’étendant. Cela ne t’étonne pas, ni cet amour assumé pour tous les arts, ni cette évocation d’un manoir. Bien sûr que cette femme est d’une classe aisée, ses vêtements et son maintient parlent pour elle. Bien qu’elle semble plus atypique que bien des Ladys d’Angleterre, il y a des habitus que l’on ne peut tromper. Encore moins à l’œil d’un démon tel que toi…

Je suis d’ailleurs une écrivaine. Peu de gens apprécie mon style d’écriture et pourtant certains de mes lecteurs en raffole. Ils en demandent toujours plus. J’écris à l’occasion des romans à fleur de peau, mais celui que je préfère est la saga d’horreur. J’en suis même en cours d’écriture. Il faut dire que je cherche l’inspiration pour mes prochains chapitres.

Oh. Une écrivaine. Et bavarde avec ça. Acquiesçant légèrement, tu prends le temps de réfléchir à ces révélations. Ecrire de l’horreur pour une femme est plutôt rare. Quoique tu te souviennes de quelques conversations passionnantes avec Mary Shelley, et son fabuleux Frankenstein qui avait marqué les esprits, il n’y a pas si longtemps de cela. Aucune surprise sur ton visage à cette nouvelle, tu acquiesces seulement doucement. Ces romans dont elle te parle ne te dises rien. Il faut dire que tu ne lis que très peu, voire jamais de romans d’horreur.

Oh, je vois… le processus d’inspiration est ardu pour un écrivain. J’admire cette mécanique.

Un sourire doux. Tu ne comprendras jamais tellement l’attrait des humains pour la peur et l’horreur. Comme si leur monde n’en décelait pas assez. Enfin, cela est ton point de vue d’être ayant déjà bien vécu, et traversé son lot de tragédies avec le temps. Tu as été témoin de guerres et de massacres bien trop violents pour être retranscrits par de simples mots. De ce fait, tenter de te faire peur par l’écrit est aujourd’hui bien loin de tes pensées. Et vain, de toute évidence.

Votre prochain roman… horreur ou romantisme ?


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