Michael,
J'ai tardé à t'écrire et je m'en excuse. Il s'est passé beaucoup de chose depuis que nous nous sommes vus et j'espérais te voir avant qu'il ne soit trop tard. Tu as dû attendre longtemps avant de recevoir une lettre de ma part et je m'en excuse... J'ai néanmoins écouté tes conseils et les règles que tu m'as gentiment fait part.
Lorsque tu liras cette lettre, vient me rejoindre :
La City auprès de la Cathédrale Saint Paul, disons à un coin de rue.
15h, je t'y attendrais et cette fois je ne porterais pas de robe.
À très bientôt.

14h53. La City. Warwick Lane. Prêt de la Cathédrale Saint-Paul.

Derrière le palais de justice, des étudiants viennent et sortent du Royal College of Physicians. Warwick Lane est bondé, guère étonnant pour cette heure et pour un quartier de la City. Le choix du lieu et de l’heure ne permet aucune incertitude. Ce rendez-vous en pleine journée, dans un tel quartier. Il sera pieds et mains liés. Incapable de faire la moindre incartade. Elle a de la chance. Elle a été assez maligne pour le devancer. Mais pense-t-elle seulement lui échapper ? Après ce qu’elle fait ? Ce qu'elle a osé ...

Il continue de s'avancer, jetant un oeil sur Amen Corner. Personne. Du moins, pas elle. Son visage, son apparence, sa présence. Il l'a assez implanté dans sa mémoire pour pouvoir la reconnaître. Robe ou non. Ce qu'elle ignore, c'est qu'il n'a pas attendu son message pour essayer de la retrouver. Même si rien pour le moment n'avait abouti. Cette fois-ci, il était certain de la revoir. Il était soulagé de ne pas à devoir se perdre dans une forêt pour mettre la main sur elle.

Il s'était passé beaucoup de chose en effet. Pour lui également. Sa rencontre avec le shinigami. La nécromancienne. La disparition d'enfants. Il savait aussi, en partie, ce qu'il lui était arrivé à elle. Par le biai d'article dans le journal. La plume du journaliste Sylas Merryn avait encore frappé. Cet homme était apparemment bien décidé à remuer le scandale là où il y en avait. L'exécution des enfants malades ne lui avait pas non plus échappé. Au grand dam de Michael.

Alors que la rue donna sur la ruelle de Stationers Hall Court, Michael s'aventura dans l'espoir de la trouver. La ruelle était partiellement couverte par des bâtiments, mais assez ouverte et large pour ne pas être un coupe-gorge. Après tout, le quartier était plus riche ici. La Cathedrale Saint Paul se mit à sonner les quinze heure lorsqu'il arriva à l'angle de la rue.

 Au dernier coup de cloche, elle était en face de lui. Elle semblait à bout de souffle, surement d’avoir couru pour le rejoindre.

“Pardon du retard. Je suis venue dès que l'Alpha m'a lâché deux secondes.”

Elle était celle à l’origine du rendez-vous. Et elle se permettait de choisir un horaire qui ne lui convenait pas ? Elle avait surement un emploi du temps compliqué, ça il le concevait. Surtout depuis qu’il savait … il n’arrivait pas à réprimer un regard glacial, se posant sur elle. La regardant de haut sans doute. Il la jugeait.

“Tu n’aurais jamais dû me laisser de message.”

Peut-être qu’elle s’était enthousiasmée de le revoir. Peut-être qu’elle était fière d’avoir “suivi ses conseils”. Ce qu’elle croyait … elle avait enfreint tout ce à quoi Michael comptait encore en ce monde. Elle avait franchit des limites qu’il ne lui avait pas encore expliqué. Tout ceci avait été bien trop précoce. Trop idiot à accepter. D’avoir un élève et d’être le maître. A quoi avait-il pensé ?

“Je sais ce que tu as fait.”

Les lignes de l’article écrit par Merryn lui revenait à l’esprit. Il savait que son enquête personnelle ne pouvait être que précise. Il connaissait assez l’homme pour en être certain. Dix-huit. C’était le nombre exact des enfants qui avaient été admis dans l'hôpital. Ils étaient condamnés d’avance. Et pourtant ce n’était pas la maladie qui les emporta. Un massacre.

La faute avait déjà été commise. Elle avait tué des innocents. Et si elle n’avait pas utilisé ce scapel. Si elle n’avait pas utilisé ce nom. Si elle n’avait pas la même teinte de cheveux que lui.

Peut-être qu’il l’aurait traqué et tué simplement. Mais elle avait fait bien plus de dommage que simplement accélérer un processus naturel.

Lui avait déjà fauté. Une fois. Il l’avait toujours regretté amèrement. Tout comme Charlotte, ces enfants avaient mérité de vivre leur derniers instants.

Son regard se mit à se faire plus dur. Il s’avança vers elle, posant une main sur son épaule. Murmurant pour que personne d’autre qu’elle n’entende.

“Une jeune femme au cheveux blancs du nom de Mikaela mettant fin à la vie de 18 enfants mourants, avec un scalpel.”

Doucement de son autre main, il lui montra son propre scalpel, dissimulé dans sa manche, en le faisant glisser de moitié dans sa paume. Son regard se fit encore plus dur.

“Je suis un ange … je peux prendre une apparence féminine. Tu me mets en danger. Je ne peux pas le tolérer. Encore moins cette exécution. Je pensais pouvoir te faire confiance... ”

Il ne rangea pas son scalpel. Elle seule pouvait le voir. Et si elle le percevait comme une menace, et bien ... s'en était une. Elle venait de perdre son statut. Il la rajoutait de nouveau sur sa liste noire.

Son regard ne quittait plus le scalpel qu’il lui montrait. Elle savait en cet instant, qu’il était capable effectivement de revenir sur son choix. Elle n’était pas fière. La honte se lisait sur son visage. Elle savait qu’elle avait commis une grave erreur. Et que tout était parti de la première victime qu’elle avait faite, alors qu’il était lui-même sur la scène de crime. Aurait-il dû ce jour là tuer à sa place, ne pas la laisser faire? Ou même la tuer ? Peut-être bien … elle avait entrouvert des portes qu’elle aurait dû à jamais laissé fermés. Tout ceci, il ne le savait que trop bien. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Et elle n’essayait pas de se défiler ou de le contredire. Au contraire.

“Je sais que j'ai commis quelque chose d'horrible... D'irréparable... J'ai trahis ta confiance et par-dessus tout, c'était des enfants Michael. Ils souffraient, leurs cris m'étaient insupportable à entendre. Si j’avais écouté la bête, tout le monde dans cet hôpital aurait été morts. Au lieu de tuer tout le monde, je me suis renseigné auprès du médecin qui était en charge, j'ai usé un nom qui ressemble au tiens sans m'en rendre compte... Je voulais faire le bien au lieu j'ai fait le mal..”

Elle retourna son regard vers lui, alors que lui ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant. Il y avait eu bien trop de témoins dans cette affaire, et ce n’était pas le seul problème qu’il le lui reprochait en vérité. Elle avait agit bien avant d’avoir fini l’apprentissage qu’il lui avait accordé. Ce n’était pas ce qu’il voulait, il n’avait pas eu le temps de tout lui apprendre. Et c’était en effet ce fait de trahison qui l’avait profondément touché, et le fait de s’être surement trompé sur elle. Et sur le potentielle qu’elle aurait pu avoir à ses côtés. Il détestait faire des erreurs de jugement, sans compter qu’il avait pour une fois laissé parler ses émotions plutôt que sa raison … il s’était encore une fois trompé. Et pour cela, les conséquences seraient irréparables.

“Je mérite ce qu'il m'arrive. Tu m'as épargné une fois et je suis consciente que tu m'épargneras pas une deuxième fois. Je suis prête à accepter mon destin, peu importe comment.”

Il glissa malgré lui ses doigts sur le contour de son visage, avant de venir prendre son menton entre ses doigts. Il était certain qu’elle ne détournerait pas le regard cette fois. Il la regarda toujours de haut, avec un certain dédain. C’était pire que ce qu’il avait imaginé.

“Je sais ce que tu as ressenti. Mais jamais on ne doit tuer des innocents juste parce qu’on a envie. Même pour abréger des souffrances.”

Cette erreur. Il l’avait déjà lui-même commise il y avait quelques années. Apportant la mort à une enfant, juste parce qu’elle l’avait supplié d’y mettre un terme. Avec le recul, il savait qu’il n’aurait jamais dû le faire. Il n’avait pas le droit… il aurait dû l’aider. Trouver une solution. Il ne se l’était jamais pardonné, même encore aujourd’hui. C’était un fardeau, avec lequel il devait apprendre à vivre.

“Tu aurais dû partir.”

Il lâcha sèchement son menton, avant de dissimuler le scalpel à nouveau dans sa poche. Il donna un coup d’oeil autour d’eux. Certains regards curieux étaient arrivés. Il s’éloigna un peu plus d’elle, venant croiser les bras. Parlant toujours aussi bassement.

“Quittes Londres. Avant qu’il ne soit trop tard. Si tu reviens … je devrais m’occuper de toi personnellement. ”

L’expression de son regard se faisait intransigeant. Mais au fond, il devait l’avouer. Il avait encore beaucoup trop d’affection pour elle… malgré le fait qu’elle avait brisé son code.

Michael s’attendait à ce qu’elle hoche simplement la tête, qu’elle parte sans demander son reste, et qu’il ne la revoit plus jamais dans les parages. Mais ce n’est pas la même attitude qui vint se confronter à lui. Elle regarda autour d’eux, comme il le faisait, mais revint bien vite tourner son regard sur lui, avant de glisser ses mains dans ses poches. Ce geste banal laissa pourtant le tuer en alerte. Qui sait ce qu’elle pouvait sortir de ses poches. Elle n’avait pas fait le moindre geste ou signe d'agression, mais il ne tenait qu’à elle de commencer. Il restait sur ses gardes.

“Je ne peux pas quitter Londres. Je compte rencontrer mon père en France, mais je ne compte pas rester puisque je vis en meute. Quitter la meute est un autre processus que... Je ne peux me le permettre.”

La meute. Une autre de ses préoccupations. Michael n’était pas certain que sa meute soit réellement au courant de ses crimes. Et s’ils le savaient, est-ce qu’ils étaient du genre à condamner, ou plutôt encourager? Il ne savait rien d’eux. Ni de comment ils fonctionnaient. Même s’il pouvait rapidement envisager que c’était comme une grande famille. Comme chez les loups. Elle ne pouvait donc pas quitter la meute… mais il ne pouvait pas la laisser vagabonder sur Londres. En quelque sorte, il le considérait comme … son territoire de chasse. La comparaison était un peu excessive, mais c’était l’idée générale. Il se considérait comme étant le seul capable à pouvoir décider qui vivait et qui mourrait. Oui. C’était un homme très orgueilleux.

“La meute n'en sait rien, peut-être un peu, mais pas autant. Et si je quitte Londres, ils me retrouveront. Je ne parle pas de la meute, je parle de ceux qui mènent enquête à deux scènes de crime que j'ai commis. Ce n'est qu'une question de temps…”

Il avait la réponse à ses interrogations avant même de lui demander. Une enquête? Elle parlait sans doute de l’enquête qu’il avait lu dans le journal, le jour de leur rencontre. Apparement ils n’avaient rien trouvé de probant … puis pour l’autre enquête, dans les bois d’après ce dont il se souvenait, c’était la même chose. Michael connaissait assez Sylas pour savoir qu’il avait sans doute écrit la vérité … même si ce n’était pas toujours le cas. Alors pourquoi être certaine de se faire retrouver? Elle avait l’air anxieuse, en se mordant ainsi la lèvre.

“Foutu Shinigami…”

Étrange. Il avait l’impression qu’il n’était pas censé entendre cela. Comme si elle s’était parlé à elle-même. Et pourtant. Il avait l’impression que c’était important. Pourquoi parlait-elle d’un shinigami, et pourquoi … il avait l’étrange impression qu’il parlait de celui dont il avait fait la malheureuse connaissance… Non. Ce n’était juste que lui qui faisait des conclusions trop hâtives. Il n’avait aucune preuve.

“Sache que jamais je ne mentionnerais ton nom. Pas de ma bouche. Ça vaut pour les autres. J'ai agi seule et je subirais les conséquences seule. Tel sont mes fardeaux.”

Pourquoi devrait-elle de toute manière dire son nom ? Bien sûr qu’elle avait agi seule. C’était à elle d’en payer les conséquences.

“Tu n’as de toute manière aucune preuve contre moi pour un quelconque crime. Tu peux bien me dénoncer, il n’y a aucune trace de moi nulle part. Et puis … tu as déjà donné le nom de Mikaela...”

Il était déjà trop tard pour elle. Il ne reviendrait pas sur sa décision.

“Si tu reviens… je devrais m’occuper de toi. Réfléchis bien à ça.”

“Je le sais, mais il faut que tu saches que je n'étais pas seule. Quand j'ai tué ces enfants. Il avait quelqu'un d'autre, un Shinigami plus tôt. C'était à lui d'aider ces enfants, mais il ne pouvait pas, car il n'avait pas son "arme" de ce que j'ai comprit. Il a été puni. Personne n'a remarqué sa présence. Il était bel et bien là. Il aurait pu m'arrêté, mais il m'a laissé faire comme s'il m'encourageait en quelque sorte. Je ne peux pas lui en vouloir, car j'ai pris la décision toute seule. Mais il a dit ses choses qui m'ont convaincu. "Regardez le personnel médical. Ils ne bougent pas. Ils ne les soignerons pas... Je le crains. Ce genre de maladie ne se traite pas vraiment ici on dirait. Je plains ces pauvres âmes en détresse." Ce sont ces paroles. Tu sais que ma faiblesse ce sont les enfants. Le docteur avait pleinement conscience de mes mots. Il a même approuvé. Il est trop tard maintenant. Je le sais que trop bien.”

Michael ne comprenait pas ce qu’elle tentait de faire. Elle semblait assumer ses responsabilités, et l’instant d’après elle cherchait des excuses pour expliquer son geste. Qu’un shinigami l’avait poussé, ou plutôt manipulé par les sentiments. Que le médecin lui avait donné le feu vert. Que cherchait elle à prouver ? Ce n’était pas eux qui avaient ôté la vie de ces enfants avec un scalpel. Elle n’avait aucune excuse. Et il ne voulait pas l’entendre essayer d’en trouver. Il n’était pas venu pour cela.

“C'est un Shinigami, penses-y, il est au courant que j'ai tué tous ses vies. J'ai bien peur qu'il fasse autre chose. Qui ne dénoncent uniquement pas moi, mais ceux qui était présent sur les deux lieux. La forêt et la ruelle. J'ai cette impression. C'est peut-être pour ça que je te l'ai dit tout en sachant que ça ne changera rien, mais il le fallait. Il fallait que tu sois au courant.”

Pourtant, il restait attentif à ce qu’elle disait. Le shinigami qui l’avait poussé. Incité. Puis peut-être dénoncé par lui, disait-elle. Il avait de plus en plus la sensation qu’elle parlait du même shinigami qui l’avait suivi jusque dans sa planque. Si c’était effectivement le cas, alors il savait bien plus de chose que Nora. Non seulement son nom, mais aussi pour le cas de Zelus. Cette situation devenait bien plus critique. Bien trop dangereuse pour lui. Il n’aurait jamais du vouloir faire de Nora son alliée.

«  Cheveux rouges, costume tout aussi flashy, et lunette de la même couleur avec un sourire de requin ? »

Il voulait en être certain. Si c’était effectivement le cas … alors il devrait revoir ses plans. Depuis le début. Il avait du mal à rester calme, et ça se voyait bien d’un coup. Il était très inquiet.

« Si j'ai des ennuis à cause de lui ...  »

« À juger par ta description, tu as déjà fait sa connaissance. Grell Sutcliff. Je n'ai jamais parlé de toi, de toute manière.»

Alors c’était bien lui. Grell Sutcliff. Qu’est -ce que c’était que cette histoire? On avait l’impression qu’elle était montée de toute pièce par le shinigami pour lui nuire. Non, il ne fallait pas qu’il tombe dans cette espèce de paranoïa, ça serait lui donner raison, et surtout c’est sûrement ce qu’il voudrait. A quoi pensait - elle exactement en s’alliant à un tel personnage? A l’écouter et se dire qu’il avait sûrement raison pour les enfants? Elle était trop influençable, si il avait été là ... les choses ne se seraient sûrement pas passé de la sorte. Jamais. Il aurait peut être dû la suivre ... le temps qu'il la forme correctement.

«J'arrangerais tout ça en temps et lieu... Personne ne mérite d'être puni par mes actes. Je les assumerais seule puisque c'est de ma faute. Mon destin est scellée depuis longtemps... J'aurais dû mourir ce jour-là.»

Arranger les choses  ? Alors qu'il venait d'apprendre que Grell l'avait sûrement dénoncé à de quelconques autorités  ? Et pourquoi d'ailleurs, il n'en savait rien. Il avait beau être sur les lieux quand Nora avait tué le meurtrier, il n'avait rien faire. Mais Grell était aussi en possession de bien d'autres informations sans doute... s'il avait accès à un quelconque dossier sur lui dans son monde. Tout ceci ne lui disait rien qui vaille, et il sentait la colère venir de plus en plus. Elle devait d'ailleurs le sentir car elle chercha à se faire pardonner de nouveau.

«Michael... Jamais je me pardonnerais. À vrai dire, j'ai honte de moi. Je n'ai pas demandé d'être née en ayant cette malédiction qui coule dans mes veines. Ma partie humaine accepte, mais la bête refuse de mourir, elle vit, elle survit par n'importe moyen même si c'est de verser du sang. Quand tu as décidé de m'aider ce soir-là, j'étais heureuse et j'avais trouver la motivation de continuer, mais cette erreur que j'ai commis à tout foutu en l'air. Je n'ai personne qui blâmer à part moi-même.»

Une erreur avait été commise, il était vrai, mais c'était lui qui en était à l'origine. Il l'avait épargné, pensant pouvoir canaliser son envie de sang. Comme il s'était trompé. C’était une bête, guère étonnant en réalité qu’elle puisse avoir du mal à se contenir... il aurait vraiment du imposer plus de chose. La suivre. L’espionner. Mais avec elle cela aurait été compliqué. Peut être qu’il aurait du lui demander de rester avec lui ... son côté solitaire l’aurait donc perdu ? Il commença à faire des pas, avançant simplement et reculant, il n’arrivait plus à tenir en place.

«Même s'il est trop tard pour me faire pardonner, est-ce qu'il aurait quelque chose que je pourrais faire ?»

La seule chose qu’il voulait en cet instant. C’était de mettre un terme à tout ce cirque. Il avait refusé de la tuer. C’était trop tard de toute manière, le mal était fait. Mais s’il y avait encore une chose, à lui demander alors, il le fit.

«Si tu le recroises un jour. Tues-le.»